Le Pacte ARA vise à réunir les conditions d’un accès effectif à une formation conduisant à un emploi pour les publics non qualifiés. En lien avec des motifs d’ordre socio-économique, ces derniers accèdent encore insuffisamment à la formation et, lorsqu’ils y accèdent, obtiennent encore trop rarement une certification.
• Les personnes sans emploi de faible niveau de qualification, les jeunes sans emploi ni formation (NEET), les résidents QPV ou ZRR, les personnes en situation de handicap, les bénéficiaires des minimas sociaux, les parents isolés, les personnes en situation d’illettrisme, les personnes placées sous-main de justice, les migrants ou encore les personnes en sortie d’IAE ou d’EA constituent autant de publics ciblés dans le cadre du Pacte.
• Le Pacte d’adresse aussi aux personnes qui ne sont pas accompagnées dans le cadre d’une offre vers l’insertion professionnelle, mise en oeuvre par le service public de l’emploi (Pôle emploi, Missions Locales, Cap emploi) ou tout autre acteur (personnes dites « invisibles »)
• Afin d’amener les publics les plus fragiles à s’engager dans un parcours de formation, un premier objectif qui sera poursuivi par le Pacte sera celui de la levée de freins à l’entrée en formation, dans leur dimension à la fois socio-psychologique et matérielle.
• Conçue comme une « première marche » pour ces publics, c’est aussi l’offre de formation au savoirs-fondamentaux qui sera développée à l’occasion du Pacte et cela au plus près des bénéficiaires.
• Des comités passerelles devront aussi permettre de sécuriser l’entrée en formation et les passerelles vers les formations certifiantes.
• Finalement, c’est à la prévention des ruptures de parcours de formation que s’attachera le Pacte ARA.