Le parrainage : un atout précieux pour construire un avenir professionnel !
Publié le 11 octobre 2023

Retour sur l’année 2022
De nombreux bénéficiaires
Chaque année, la région se distingue par le nombre élevé de bénéficiaires du parrainage. Ainsi, en 2022, ce sont près de 2800 filleuls qui sont entrés dans ce parcours. 56 % étaient des femmes et 44 % des hommes, et plus de 80 % d’entre eux étaient des jeunes de moins de 25 ans. 760 d’entre eux sont des résidents des quartiers prioritaires de la ville, soit 27 %. 29,5 % des bénéficiaires disposaient d’une certification de niveau 3 (CAP – BEP) ou inférieure, voire aucune, 26 % d’une certification de niveau 4 (baccalauréat) et 44 % d’une certification supérieure, preuve que le parrainage est de plus en plus employé pour des publics diplômés rencontrant des difficultés d’insertion, souvent sous la forme de discrimination.
Un dispositif offrant de réelles possibilités d’insertion
En prenant en compte les sorties en emploi durable (CDI/CDD + de 6 mois) et en alternance, 43 % des bénéficiaires du parrainage (soit 900 personnes) trouvent une solution à l’issue du parcours. Ils peuvent du reste continuer à être suivis dans leur nouvel emploi afin de faciliter leur intégration (c’est le cas pour un tiers des bénéficiaires).
Ce taux monte à près de 64 % si l’on compte les sorties en emploi de moins de 6 mois et les entrées en formation, preuve qu’à tout le moins le parrainage permet de largement dynamiser les parcours des filleuls.
Un vivier de parrains/marraines dynamique
Environ 1900 parrains sont en activité dans la région, dont 49 % de femmes et 51 % d’hommes, quasiment à parité.
89 % d’entre eux sont des professionnels en activité. Ce chiffre reflète les efforts constants des porteurs de réseaux de parrainage pour attirer de nouveaux parrains, et l’intérêt que représente ce dispositif pour des professionnels et des entreprises, qui peuvent y trouver des candidats, une manière d’implémenter de manière concrète leur politique de RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) ou simplement une respiration en dehors de l’activité quotidienne.
La provenance des parrains et marraines reflète peu ou prou la structuration de l’activité économique en France, avec plus de la moitié d’entre eux issus du secteur tertiaire et du secteur public, 20 % de l’industrie, 8,5 % du BTP… Ces origines diversifiées sont un atout car permettant de proposer aux filleuls, le cas échéant, des professionnels issus du secteur qu’ils désirent intégrer.
Durée des parcours
Un parcours de parrainage dure en moyenne 4 mois et demi. Ils peuvent être plus longs, parfois plus courts. De fait, l’expérience tend à prouver que les parcours de parrainage sont plus efficaces s’ils sont inférieurs à 6 mois, avec des entretiens fréquents avec le parrain. En moyenne, chaque filleul s’entretient 4 fois en face à face avec son parrain au cours du parcours, sans préjudice d’autres contacts (par mail par exemple).
Financement
Au total, les services de l’Etat en charge des fonds d’aide au retour à l’emploi et de la politique de la ville, ont investi ensemble environ 550 000 euros en 2022 dans ce dispositif, soit un apport d’environ 200 euros par parcours, donc une mesure économique au vu de ses résultats.
Outre des interventions occasionnelles des collectivités territoriales et du Fonds Social Européen, le reste des dépenses est essentiellement couvert par l’autofinancement des structures porteuses de réseaux, à raison de 420 000 euros.
Placez votre texte ici
En savoir plus :
