Notes relatives au taux de chômage et à l’emploi salarié
Publié le 7 mai 2024 | Dernière mise à jour le 24 décembre 2024
Emploi salarié trimestriel
L’emploi salarié au 3e trimestre 2024 est en hausse en Auvergne-Rhône-Alpes (+0,1%), et en France (hors Mayotte) (+0,3%). Les secteurs de l’agriculture (+3,6%), de l’industrie (+0,1%), et du tertiaire non marchand (+0,5%) sont en hausse. Les secteurs de la construction (-0,1%) et du tertiaire marchand (-0,1%) sont en recul. L’emploi intérimaire, tous secteurs confondus, baisse également (-2,2%).
Sur un an, l’emploi salarié progresse en Auvergne-Rhône-Alpes (+8 800 ; +0,3%) comme en moyenne nationale (+131 000 ; +0,5%). La hausse se concentre sur le tertiaire, marchand (+0,1%) et non marchand (+1,3%) et sur l’agriculture (+0,1%). Le secteur de la construction est en repli (-1,9%).
Au 3e trimestre 2024, le tertiaire marchand représente 45% de l’emploi salarié de la région, le tertiaire non marchand 31%, l’industrie 17%, la construction 7% et l’agriculture 1%. Depuis 2010, le poids de l’emploi salarié dans l’industrie recule de 2 points et celui du tertiaire non marchand de 1 point. A l’inverse, le poids du secteur du tertiaire marchand augmente de 3 points. Enfin, celui des secteurs de l’agriculture et de la construction est stable.
Emploi intérimaire trimestriel
Depuis mai 2018, les statistiques de l’emploi intérimaire sont issues exclusivement de la Déclaration sociale nominative (DSN). Cette dernière se substitue ainsi à la source historique, les relevés mensuels de mission d’intérim – RMM – adressés à Pôle emploi par les établissements de travail temporaire. Les données diffusées dans ces fichiers sont des données trimestrielles ou en cumul annuel qui fournissent le nombre d’intérimaires en fin de trimestre, le volume de travail en intérim (en équivalent-emplois à temps plein sur le trimestre) , ventilé par secteur d’activité de l’établissement utilisateur (où la mission est effectuée) et par région de l’établissement de travail temporaire ou d’établissement utilisateur
Chômage trimestriel régional et départemental
Selon l’Insee, le taux de chômage du 3e trimestre 2024 en Auvergne-Rhône-Alpes (6,4 %) est stable. Il augmente de 0,1 point en France métropolitaine (7,2%).
Le taux de chômage est stable sur un trimestre dans l’Ain, en Ardèche, dans la Drôme et en Haute-Loire. Il augmente de 0,1 point dans les autres départements.
Sur un an, le taux de chômage régional est également stable, comme au niveau national. C’est le cas en particulier dans l’Ain, le Cantal et le Puy-de-Dôme. Il recule de 0,3 point en Ardèche et de 0,1 point en Haute-Loire. Il augmente de 0,1 point en Isère, dans le Rhône, la Savoie et la Haute-Savoie et de 0,2 point dans la Loire.
Le taux de chômage régional du 3e trimestre 2024 (6,4%) est plus faible que celui du 4ème trimestre 2019 (7,1%), qui a précédé la crise sanitaire. Le taux de chômage régional baisse de 0,7 point, comme en France métropolitaine. Sur cette période, le taux de chômage est en baisse dans tous les départements. L’évolution oscille entre -0,4 point dans l’Ain et dans la Loire et -1,1 point en Ardèche.
La région Auvergne-Rhône-Alpes se situe au 3ème rang des régions qui présentent les taux les plus faibles de France métropolitaine, derrière les régions Pays de la Loire et Bretagne (6%). C’est dans les Hauts-de-France (9,1%) et en Occitanie (8,9%) que le taux de chômage est le plus élevé.
Chômage trimestriel par zone d’emploi
Note sur le taux de chômage annuel 2023
En moyenne sur l’année 2023, le taux de chômage régional (6,3%) est inférieur de 0,8 point à celui de la Francemétropolitaine (7,1%).
Six départements sur douze ont un taux de chômage inférieur à ceux de la région et de la France : le Cantal (4,2%), la Savoie (5,2%), la Haute-Savoie (5,4%), l’Ain (5,5%), la Haute-Loire (5,6%) et l’Isère (6%). A l’inverse, les taux des départements de la Loire (7,4%), de l’Allier (7,8%), de l’Ardèche (7,9%) et de la Drôme (8%) sont plus élevés que les
niveaux régional et national. Ceux du Rhône et du Puy-de-Dôme (6,4% tous les deux) sont compris entre le taux régional et le taux national.